Dans son nouveau film, It must be heaven, le cinéaste palestinien Elia Suleiman tente de nous montrer le monde, en fait Paris ou New York, comme s’il était un prolongement de la Palestine qui s’ignore. Entre burlesque et ironie grinçante, un conte qui explore l’identité, la nationalité et l’appartenance.
On aime le nouveau spectacle du circassien Mathurin Bolze Les Hauts plateaux.
Pour ce récit en suspension au-dessus d’un monde dévasté qui dit l’exil et la guerre, les acrobates survolent des sols mouvants, se baladent sur des plateaux volants et, avec élégance et poésie se jouent de l’apesanteur.
C’est à une expérience physique et charnelle que nous convie Warm , imaginée par David Bobée et écrit par Ronan Chéneau.
Deux acrobates y sont soumis à l’épreuve de la chaleur et de la sueur qui rend leurs portés de plus en plus fragiles, accompagnés par Béatrice Dalle qui les invite au lâcher prise du désir…
Pour son solo Xenos, le danseur Akram Khan s’est plongé dans les archives de la Première Guerre Mondiale et dans l’histoire tragique de ces soldats de l’Inde coloniale, enrôlés de force. Une plongée incandescente dans la condition humaine.
C’est à l’invitation de l’Opéra de Bonn, ville natale de Beethoven, à l’occasion du 250ème anniversaire de sa naissance, que Thierry Malandain a créé La Pastorale, une évocation de la nature et de la beauté qui peut sauver le monde…