Mad Max 2 : le défi

Dans le désert hostile d’un monde postapocalyptique, l'ancien policier Max Rockatansky erre en solitaire à la recherche de carburant, devenu le bien le plus précieux. Un pilote d’autogire agressif et farfelu lui apprend l'existence d'une raffinerie fortifiée non loin de là. Elle est défendue par une communauté qui résiste aux attaques d’une bande de pillards ultraviolents. Contre la promesse d’essence, Mad Max accepte d'aider les survivants à s’échapper de la raffinerie, devenue un piège mortel.

Western à la furia punk
Trois ans après le premier opus de la saga, le sombre et taiseux Mad Max entre définitivement dans la mythologie du cinéma. George Miller profite d’un budget dix fois supérieur pour poser les bases définitives de son univers, où une société dévastée ne génère plus qu’instinct de survie primaire et obsession unidimensionnelle (l’énergie fossile). Plus de quarante ans plus tard, la vision du devenir annoncé de l’espèce humaine n’a malheureusement pas perdu de sa pertinence... S’il semble s'inspirer du passé (le Moyen Âge pour la violence proliférante, la Renaissance pour l’ingéniosité technique), c’est au western que l’Australien emprunte ses codes les plus évidents. Cow-boy solitaire arborant tenue en cuir moulante et fusil à canon scié, Max l’écorché vif aide de gentils civilisés à résister à une horde de sauvages à tête d’Iroquois. Dévasté par la mort de sa famille depuis le premier épisode, le très héros retrouve ici le chemin de l’humanité (et un certain sens du sacrifice), entre furia punk et courses-poursuites renversantes.