Jason et les Argonautes

Vingt ans après l’assassinat de son père, Jason est déterminé à reprendre le trône de Thessalie sur lequel s’est assis Pélias, le meurtrier. Avant de mettre à exécution sa vengeance, le jeune homme entend conquérir la Toison d’or, gage de paix et de prospérité pour son royaume. Il monte alors une expédition à laquelle se joignent les plus grands athlètes de Grèce : Héraclès, Castor et Pollux, mais aussi Acaste, le fils de Pélias, qui a dissimulé sa parenté... Malgré le soutien de la déesse Héra, Jason et ses Argonautes, embarqués sur l’Argo, devront affronter de multiples dangers avant d’atteindre leur but : la Colchide, terre de la belle Médée, où est gardée la précieuse toison du bélier Chrysomallos…

Danse de squelettes
Emmenée par le fier Todd Armstrong et une flopée de seconds rôles convaincants – dont Honor Blackman, la future "James Bond girl" de Goldfinger, dans la toge d’Héra –, l’épopée du héros grec donne lieu à un enchaînement de péripéties extraordinaires, fruits des rivalités des dieux, que Zeus (Niall MacGinnis) arbitre depuis son Olympe vaporeux. En surgit une nuée de créatures fantastiques créées et animées par le maître des effets spéciaux Ray Harryhausen (Le choc des Titans) : le géant statufié Talos, qui soudain prend vie pour écraser les Argonautes, deux Harpies harceleuses, l’Hydre à sept têtes, mais aussi des squelettes sortant de terre pour un combat final saisissant… Entre souffle épique exalté par la partition de Bernard Herrmann et prouesses en stop motion, un péplum mythologique délicieusement kitsch, qui amuse autant qu’il impressionne.