Pour des raisons de droits, ce programme n’est pas disponible dans le pays dans lequel vous vous trouvez.
28 minutesPierre Charbonnier / Matignon : la gauche met la pression (26/08/2024)
46 min
Disponible jusqu'au 24/11/2024
Émission du 26/08/2024
Pour le philosophe Pierre Charbonnier, la paix pourrait être plus dangereuse pour la nature et le climat que la guerre / Alors qu'Emmanuel Macron poursuit les consultations politiques pour Matignon, le chef de l’État peut-il garantir la stabilité institutionnelle du pays tout en respectant le choix des urnes ?
Pour le philosophe Pierre Charbonnier, la paix s’est faite au détriment de la planète
"L'étrange hypothèse qui structure ce livre est que la paix pourrait être plus dangereuse pour la nature et le climat que la guerre." Pierre Charbonnier, philosophe et chargé de recherche au CNRS à Sciences Po, publie "Vers l'écologie de guerre – Une histoire environnementale de la paix", aux éditions La Découverte. Selon lui, notre héritage intellectuel et politique repose sur l'idée que pour instaurer la paix entre les humains, il était nécessaire d'exploiter la nature. Alors que ce paradigme se heurte aujourd’hui aux limites planétaires, il devient crucial d’apprendre "à faire la paix sans détruire la planète". Dans ce contexte peut émerger le concept d’"écologie de guerre", popularisé après la crise énergétique déclenchée par la guerre en Ukraine. L'idée ? Concilier durabilité et sécurité afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Opposé à la décroissance, Pierre Charbonnier se démarque d’une écologie qu’il qualifie de "classique", souvent critique "de la modernité, de la technologie, du progrès". Une position qui divise parmi les défenseurs de l'environnement et questionne sur les orientations futures de l'écologie politique.
La gauche met la pression pour Matignon : la censure est-elle inévitable ?
Les consultations politiques se poursuivent lundi 26 août à l’Élysée afin de sortir de la crise politique et institutionnelle provoquée par les législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet derniers. Après une “trêve olympique et politique” pendant l’été, Emmanuel Macron devrait proposer cette semaine un nom au poste de premier ministre. Le président de la République a rencontré vendredi les représentants du Nouveau front populaire, la force de gauche arrivée en tête des élections législatives – sans majorité absolue –, qui plaide pour la désignation de sa candidate : Lucie Castets. Un nom qui provoque l'ire des députés la “Droite Républicaine”. Laurent Wauquiez, à la tête du groupe à l’Assemblée, a d’ores et déjà annoncé que son parti voterait une motion de censure en cas de gouvernement avec “des ministres LFI”. Une position qu’a tenté de contrecarrer Jean-Luc Mélenchon samedi, en évoquant l’hypothèse d’un gouvernement NFP “sans ministres LFI”. Mais derrière le nom, c’est surtout le programme qui coince, pour une grande partie de l’échiquier politique allant du centre à l’extrême droite. Alors, le vote d’une motion de censure est-il inévitable ? Le chef de l’État peut-il garantir la stabilité institutionnelle du pays tout en respectant le choix des urnes ?
Enfin, Marjorie Adelson embarque pour une croisière américaine sans fin et Justin Morin convoque les fantômes nazis en Allemagne.
Pays
France
Année
2024