Au Kenya, les excisions "médicales" se multiplient
3 min
Disponible jusqu'au 04/02/2025
Lorsque le Kenya interdit les mutilations génitales féminines en 2011, peu de gens s'attendent à ce que cette pratique traditionnelle migre vers des cliniques clandestines. Durant une décennie, elle diminue, passant de 21 % d'excision en 2014 à 14.8 % en 2022. Mais aujourd'hui les ONGs sont inquiètes : de plus en plus de médecins acceptent d'exciser des jeunes filles. Il n'existe pas de chiffres, cet acte est réalisé dans le secret. Mais les humanitaires constatent l'augmentation et craignent que leurs efforts ne soient réduits à néant par cette nouvelle menace.
Journaliste
Elodie Cousin, Olivia Bizot, Bastien Renouil
Pays
France
Allemagne
Année
2024