Invitation au voyageLe Bologne de Giorgio Morandi / Indonésie / Bristol

Bologne, muse savante du peintre Giorgio Morandi
Figuratives, épurées, en apparences si naïves... : les œuvres du peintre italien Giorgio Morandi semblent flotter dans l’espace. Pourtant, les objets de ses toiles renvoient à une réalité bien ancrée dans la pierre et la terre : celle de Bologne. Sa ville natale, Morandi ne l’a pratiquement jamais quittée. Bologne, ville savante, a modelé cet artiste austère et solitaire. Elle en a fait l’un des plus grands peintres de l’Italie du XXe siècle.

Batik, si l’Indonésie était un tissu
On connaît le batik, ce tissu aux couleurs chatoyantes et aux imprimés subtilement travaillés. On sait qu’il est exotique, qu’il a trouvé une autre vie en Afrique, on le pense parfois confectionné à la chaîne. Mais s’il est porté en étendard sur les podiums de Jakarta, la tentaculaire et branchée capitale indonésienne, c’est que le batik est originaire du pays. D’abord porté en sarong, le pagne traditionnel, cette étoffe haut de gamme, entièrement composée à la main parfois durant de longs mois, a même été l’apanage des rois.

En Espagne, la soupe de poisson de Jordi
Au port de L’Escala, Jordi récupère des maquereaux, de la dorade et du rouget. Pour sa recette, il fait revenir de l’ail, des poivrons et des pommes de terre puis couvre avec du bouillon. Enfin, quand tout est presque cuit, il ajoute ses poissons. Le secret de ce plat, c’est l’assaisonnement avec une picada catalane et de l’aïoli negat en fin de cuisson.

À Bristol, un saut dans l’inconnu
Surplombant les gorges du fleuve Avon, le Clifton Suspension Bridge fut un temps l’un des plus hauts ponts du monde. Sa silhouette grandiose rappelle que Bristol est, depuis des siècles, une ville de pionniers. Un trésor d’ingénierie qui va inspirer des idées vertigineuses à une poignée de jeunes hommes…