28 minutesStéphanie Geyer Barneix / La présidence russe du Conseil de sécurité (25/04/2023)

Grâce au paddle, Stéphanie Geyer Barneix a trouvé sa planche de salut
Championne du monde de sauvetage, aventurière, Stéphanie Geyer Barneix réalise un exploit : avec cinq coéquipières, elle vient de traverser 8 000 kilomètres séparant le Pérou de la Polynésie française sur un paddleboard, à la force de ses bras. “On veut véhiculer ce message de persévérance, de ne jamais rien lâcher. Le sport est salvateur.” Salvateur, il l’est : atteinte d’un premier cancer du sein en 2004 — il récidivera trois fois entre 2004 et 2018 — Stéphanie Geyer Barneix n’en est pas à sa première prouesse. En 2009, elle relie, toujours en paddleboard, l’île du Cap Breton, au Canada, à la commune landaise du même nom. En 2022, elle traverse la Méditerranée, de Monaco à Athènes. L’expédition “Cap Optimist” dont elle revient et qui a duré 80 jours dans le Pacifique, récolte des fonds au profit des enfants malades. Stéphanie Geyer Barneix est notre invitée.

La Russie préside le Conseil de sécurité : le coup de grâce pour l’Onu ?
Une charte “frappée au cœur”. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a présidé, hier à New York, la réunion du Conseil de sécurité de l’Onu sur le thème suivant : “Pour un multilatéralisme efficace reposant sur la défense des principes consacrés dans la charte des Nations unies.” Si l'événement ressemble à une blague — la Russie a délibérément violé ce règlement en envahissant l’Ukraine —  le Kremlin assure en effet ce mois-ci la présidence tournante du Conseil. Et pour cause : chaque membre permanent doit occuper cette fonction tous les quinze mois, et ce depuis la création de l’institution. S’ils ne sont que cinq, le nombre d'États membres est pourtant passé de 51 à 193. L’Onu est-elle en état de mort cérébrale ? Dans un monde de plus en plus fragmenté, est-il vain de réformer la défenseuse de la paix ? Nos invités en débattent.

Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et d’Alix Van Pée.