Journal pour mon père et pour ma mère
Parvenant à quitter Moscou, Juli rentre à Budapest où des insurgés réclament l’indépendance du pays. Dernier volet de la trilogie réalisée par Márta Mészáros, un témoignage historique poignant sur l’écrasement de la révolution de 1956.
Budapest, 23 octobre 1956. La révolution gronde dans les rues de la capitale hongroise. Alors qu’une foule immense crie d’une seule voix "Nous voulons la liberté" et "Dehors les Russes", des manifestants entreprennent de faire tomber l’imposante statue de bronze de Staline. Informée des événements, Julie se démène pour quitter Moscou et rejoindre son pays. Arrivée enfin deux semaines plus tard à l’appartement, elle y trouve sa tante Vera, à laquelle Magda, qui se cache en ville, a demandé d’attendre le retour de Julie. Le 4 novembre, les chars russes entrent dans la capitale, sonnant la fin sanglante de l’insurrection. Sur des images d’actualité, Julie découvre Janos parmi les insurgés…
Grande histoire
Plus éprouvant des films de la trilogie réalisée par Márta Mészáros, ce dernier volet est celui qui présente aussi la dimension la plus historique. Témoignant de l’espoir du peuple hongrois pour la reconquête de son indépendance en octobre 1956, puis de son effroyable écrasement sous les chars envoyés par le Kremlin dès le 4 novembre, et enfin de la vague d’arrestations et d’exécutions qui s’ensuivit, il est aussi celui dont le dénouement est le plus cruel. Placés au cœur de la grande histoire, Julie (Zsuzsa Czinkoczi), Magda (Anna Polony) et Janos (Jan Nowicki) vont tour à tour payer le prix de leurs convictions et de leurs engagements.
Réalisation
Márta Mészáros
Scénario
Márta Mészáros, Éva Pataky
Image
Nyika Jacsó
Montage
Éva Kármentõ
Musique
Zsolt Döme
Avec
Zsuzsa Czinkóczi, Anna Polony
Pays
Hongrie
Année
1990