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Dans les décombres d’Irpin, une star de la télévision vole au secours des animaux
Piercings, muscles saillants, mine patibulaire : au premier abord, Alexei Surotsev n’a pas l’air commode. Armé d’une hache et d’une masse, il arpente les ruines d’Irpin avec la ferme intention de… sauver des animaux ! Dans cette ville occupée et dévastée par l’armée russe, la violence des affrontements a fait plus de 200 victimes parmi les civils. La plupart des habitants se sont enfuis. Alexei Surotsev, 36 ans, parcourt ce qui reste de ce théâtre d’opérations à la recherche des chiens et des chats qui s’y terrent, et les recueille afin de les soigner. Star de téléréalité avant le début de la guerre, il défend désormais la cause animale.

Le pouvoir des NFT : plus d’un million d’euros réunis en quelques heures
Équipé de sa GoPro, Vitaliy Raskalov escalade des bâtiments aussi impressionnants que la centrale de Tchernobyl. Les photos et vidéos spectaculaires prises lors de ses performances, il en a fait des œuvres d’art vendues sous la forme de NFT (pour "non fungible token", ou "jeton non fongible"). Avec le soutien de 37 autres artistes et de la communauté NFT, ce grimpeur de l’extrême – ou "roofer" – a réuni plus d’un million d’euros en un temps record. Une somme intégralement reversée à des hôpitaux pédiatriques et à l’armée ukrainienne pour financer les soins médicaux et les équipements de protection des soldats. Si les NFT révolutionnent le marché de l’art, ils constituent aussi, grâce à Vitaliy Raskalov, une nouvelle forme de résistance.

Personnes transgenres : fuir malgré les obstacles
Jeune Ukrainienne née de sexe masculin, Remilia aurait dû rester dans son pays pour combattre, comme tous les hommes mobilisés. Au terme d’une lutte acharnée, elle a cependant réussi à s’enfuir. Tracks l’a suivie dès son arrivée à Berlin, où elle a été accueillie par une architecte russe rongée par la culpabilité depuis le début de la guerre. Un nouveau départ, fragile à bien des égards.

Rave-parties en Ukraine : danser ensemble pour lutter ensemble
Les DJ combattent au front, les clubs se muent en hôpitaux de campagne et des mixes sont diffusés la nuit, à l’abri des bunkers. En Ukraine, la communauté des ravers mène des actions plus solidaires et politiques que jamais. Vlad, artiste drag, patrouille désormais dans son quartier de Kiev, à quelques encablures de la première fête organisée depuis le début de la guerre – un peu de baume au cœur en cette période douloureuse.