Beyrouth : l'impossible deuil des victimes
"De notre point de vue, on est toujours le 4 août de l’année dernière". Ce sont les mots d'Elie, qui a perdu sa femme Jessy, suite à l'explosion dans le port de Beyrouth l'année dernière. Accident ? Attentat ? Attaque ? Toujours aucune réponse. L’enquête piétine : une grande partie de la classe politique libanaise, notoirement corrompue et craignant des suites judiciaires, fait tout pour la ralentir, voire l’arrêter. Un groupe de députés du Parlement libanais a même signé une pétition pour dessaisir le juge Tarek Bitar, en charge de l’enquête. Pendant ce temps, les familles de victimes se morfondent dans l’attente de réponses.
Journaliste
Rami Aysha
Wissam Charaf
Pays
France
Allemagne
Année
2021