Pendant la nuit des attentats, elle était à l’hôpital Saint-Antoine pour opérer les blessés. Elle a sauvé des vies, mais elle a surtout vu la mort. De retour dans le cabinet de Dayan, Ariane, en état de choc, lui avoue qu’elle est amoureuse de lui.
"Une fois passé le travail de mémorisation du texte, peu à peu, on s’abandonne. On ne s’accroche plus à rien, on essaye juste d’être présent à ce qui advient. Il m’est arrivé de faire des lapsus, qui devenaient aussitôt ceux du personnage ! Dans ces moments-là c’était vertigineux, bouleversant. Je ne savais plus qui pleurait : moi, Ariane, nous deux… Comme si je faisais un travail sur moi, mais à travers une autre." Mélanie Thierry