Au palais royal de Memphis, le capitaine Radamès apprend du grand prêtre Ramfis que la déesse Isis connaît le nom de celui qui commandera les troupes égyptiennes dans la guerre contre l’Éthiopie. S’il est choisi, Radamès espère qu’en cas de victoire il obtiendra la main d’Aïda, l’esclave éthiopienne d’Amnéris, la fille du pharaon. Mais cette dernière est aussi éprise de lui...
Regard critique
Créé en décembre 1871 à l’Opéra du Caire pour célébrer l’inauguration du canal de Suez, Aïda est l’un des plus monumentaux opéras du répertoire verdien. Dans cette nouvelle production, retransmise en différé de l’Opéra Bastille et présentée par Saskia De Ville, la metteuse en scène néerlandaise Lotte de Beer entend "porter un regard critique sur les représentations européennes des peuples assujettis". Aux côtés de la soprano canadienne Sondra Radvanovsky dans le rôle-titre, un casting lyrique de haute volée réunit la mezzo-soprano originaire d'Ouzbékistan Ksenia Dudnikova, le ténor allemand Jonas Kaufmann et le baryton français Ludovic Tézier.