Mes funérailles (1/6)
Atteint d’une tumeur cérébrale incurable, un retraité têtu et misanthrope décide d’organiser, envers et contre tous, ses funérailles et d’y assister. Une comédie noire islandaise sur le sens de l’existence à l’ironie mordante. Premier épisode : le lendemain de son départ en retraite, Benedikt apprend être condamné par un cancer…
À 67 ans, Benedikt, un homme solitaire et misanthrope prend sa retraite de fonctionnaire. Après un son pot de départ, il découvre que sa famille, qu’il voit peu, s’est réunie chez lui pour fêter l’événement. Autour de la table : son ex-femme Sigrídhur, Luís, le compagnon de cette dernière, son fils Björn, sa belle-fille Ösp et sa petite-fille Sísí. Mais Benedikt se révèle imbuvable, le dîner vire au fiasco. Ce soir-là, il souffre d’un étrange mal de tête. Le lendemain, à l’hôpital, Benedikt apprend qu’il est atteint d’une tumeur au cerveau incurable. Il lui faut choisir entre une lourde chimiothérapie qui prolongera, au mieux, sa vie de quelques années et une opération au très faible taux de réussite. Sonné, Benedikt se rend à l’église.
Course contre la montre
Qui ne s’est jamais surpris à penser à ses propres obsèques ? Brodant avec ce fil rouge original, Mes funérailles envoie brillamment valser les tabous entourant la mort et la maladie. Au fil de six épisodes aussi drôles que touchants, la série suit les péripéties du bougon Benedikt, convaincu de sa fin prochaine et jeté à cœur perdu dans l’organisation de ses funérailles. Tests de cercueils, audition de chanteurs, repérages aux buffets d’enterrements… : plus question d’attendre pour se faire plaisir et de rattraper le temps perdu. Pleine de mordante ironie, cette comédie dramatique islandaise interroge subtilement le rapport à la vie et à la mort, mais aussi au passé et à la famille, entre quiproquos, non-dits et conflits de génération, ici au sein de la classe moyenne. Emmenée par une bande-son qui met à l’honneur la musique insulaire, cette série attachante porte un regard tour à tour tendre et sarcastique sur la destinée d’un homme désabusé lancé dans une course contre la montre existentielle. Portée par des comédiens éblouissants de justesse, dont Thórhallur Sigurdsson dit "Laddi", célèbre figure dans son pays, dans le rôle d’un Benedikt à la fois entêté et vulnérable, une pépite d’humour noir auréolée d’un succès d’audience en Islande.
Réalisation
Kristofer Dignus
Production
Glassriver
Avec
Thorhallur Sigurdsson (Benedikt)
Birta Hall (Sisi)
Harpa Arnardottir (Sigridhur)
AEvar por Benediktsson (Björn)
Ragnheidhur Steindorsdottir (Olöf)
Birna Run Eiriksdottir (Ösp)
Einar Gunn (Hjalti Haraldsson)
Mario Glodek (Luis)
Auteur.e
Kristofer Dignus
Jon Gunnar Geirdal
Pays
Islande
Année
2020