Après les gilets jaunes en France, voici sa variante «orange» en Italie. Menés par un ancien Général des carabiniers, ils surfent sur la colère sociale de l’après-Covid. Le populisme anti-européen s’enrichit d’une nouvelle faction.
L’extrême-droite souffle sur le feu. Le schéma est connu : la grogne qui monte est la preuve de l’incapacité du gouvernement de maîtriser la crise économique engendrée par la pandémie. Et même si le Général Antonio Pappalardo et ses gilets oranges -qui du 26 au 30 juin se réunissent en congrès à Rimini -, sont vus un peu comme du folklore, ils sont utiles à Matteo Salvini et à l’extrême-droite, engagés à «jouer la rue» et la révolte populaire contre l’establishment et l’Europe.