Lance, frustré de n’avoir pas encore trouvé d’or, laisse sa place pour les recherches du site du crash. Sophie y voit le moyen de passer du temps en tête à tête avec Peter. Becky rêve de changer de vie. On lui a transmis une brochure pour du volontariat au Botswana. Et si Andrew, elle et le petit partaient tous ensemble ? Andrew surprend Lance au beau milieu de ce qui ressemble à un premier rendez-vous galant, avec une très jeune femme.
Doux-dingues
Seuls les Britanniques semblent capables d’inventer une série d’aussi belle tenue sur un sujet a priori aussi mince : les prospecteurs de métaux, excentriques amateurs que l’on voit se balader sur nos plages. Une passion que le showrunner – et interprète de l’un des deux personnages principaux, Mackenzie Crook – met au service de l’exploration, pleine d’empathie, d’existences minuscules, fêlées par les années, le manque d’amour ou de confiance en soi. Si l’on rit aux personnages de doux-dingues qui composent le club de détection de cette campagne anglaise, paisiblement endormie et filmée sous ses plus beaux atours, la tendresse prime tout au long de la série. L’attachement est immédiat pour le duo formé par Mackenzie Crook (Pirate des Caraïbes) et Toby Jones (Captain America, Main basse sur Pepys Road) – stars britanniques et seconds rôles réguliers de blockbusters – et les trajectoires cabossées de ces deux gentils losers qui n’ont jamais vraiment quitté l’enfance, le grand air et les chasses au trésor.