Pour des raisons de droits, ce programme n’est pas disponible dans le pays dans lequel vous vous trouvez.
À suivre :
Ulrich Matthes - un acteur néFriedkin Uncut - William Friedkin, cinéaste sans filtre
103 min
Disponible jusqu'au 31/03/2025
- Sous-titrage malentendant
- Version française
De "L’exorciste" à "Bug" en passant par "French Connection" et "Police fédérale, Los Angeles", le réalisateur de légende du Nouvel Hollywood revisite sa filmographie controversée. Un passionnant portrait de William Friedkin, entre triomphes et déboires.
Fasciné par le mal, William Friedkin lui a donné le visage pivotant à 360 degrés d’une préado possédée dans ce qui reste son plus grand succès : L’exorciste (1973), film d’horreur à l’approche réaliste inédite, fruit des premières amours documentaires de son auteur. Gamin des quartiers nord de Chicago, ce fils d’émigrés ukrainiens, élevé dans l’amour, la misère et le judaïsme, fait ses débuts au service courrier d’une chaîne de télévision (où il gravira peu à peu les échelons), quand Orson Welles et son Citizen Kane lui transmettent la soif du grand écran. En 1962, l’aspirant cinéaste, alors âgé de 27 ans, frappe fort : le documentaire The People vs. Paul Crump conduit à la réhabilitation d’un détenu africain-américain condamné à mort. Une décennie plus tard, William Friedkin rafle cinq Oscars avec French Connection et son ahurissante course-poursuite tournée sans autorisation. Du naufrage commercial du Convoi de la peur ("Le succès a bien des pères, mais l’échec est orphelin", résumera-t-il) aux manifestations contre La chasse, thriller en apnée dans le milieu gay SM, du petit manuel du faux-monnayeur de Police fédérale, Los Angeles au retour en folie de Bug et Killer Joe, William Friedkin tord les codes et collectionne les controverses avec avidité.
Risque-tout
Dans ce portrait de Francesco Zippel présenté à la Mostra de Venise en 2018, le cinéaste risque-tout, grand amateur d’art et d’opéra – qu’il met en scène –, passe en revue sa clivante filmographie avec une verve pleine d’humour et le renfort d’une foule d’admirateurs : Quentin Tarantino, Wes Anderson, Francis Ford Coppola, Willem Dafoe, Matthew McConaughey, Juno Temple... De son minutieux travail d’immersion à ses dévotions (pour Fellini, Buster Keaton, Clouzot ou encore Fritz Lang, auquel il a consacré un documentaire) en passant par sa direction d’acteur fondée sur la spontanéité, une plongée fascinante dans une œuvre habitée par l’excès et l’ambiguïté.
Réalisation
Francesco Zippel
Production
Quoiat Films Srl
Pays
Italie
Année
2018