À suivre :
Tina Turner, la rage de vivreBlackport (1/8)
Dans l'Islande des années 1980, de nouveaux quotas de pêche offrent à une bande de copains l'occasion de voir leur petite ville portuaire prospérer, quitte à s'affranchir des règles. Entre saga sociale et comédie noire, une série explosive et unique en son genre, devenue phénomène en son pays.
En Islande, au début des années 1980, Jon Hjaltalin, maire d’un petit port de pêche dans la région reculée des fjords de l’Ouest, s’apprête à conclure l’achat d’un vieux chalutier, assisté de la secrétaire de mairie, Harpa. Dans le cadre d'une nouvelle réglementation instaurée par l’État, ce bateau va permettre à la ville d’obtenir un précieux quota de pêche. Jon a promis aux banquiers que son frère en serait le capitaine, mais lorsque les choses se compliquent, Harpa décide de prendre les choses en main…
Far West
Blackport met toute l’énergie collective de ses créateurs, piliers de la troupe Vesturport ("porte ouest" en islandais), figure incontournable de la production théâtrale et audiovisuelle en Islande depuis vingt ans, pour retracer une histoire méconnue : comment, de 1983 à 1991, la mer et ses richesses, trésor national d'un pays qui jusque-là n’a vécu que de la pêche, y sont devenues la propriété d’une minorité de privilégiés. Rien de didactique pour autant dans cette saga pleine de verve qui revisite l’Islande des années 1980, avec en toile de fond les événements plus ou moins marquants de la décennie, de la rencontre Reagan-Gorbatchev à Reykjavik à la légalisation de la bière en passant par l’émergence de la culture punk. Dans un port de pêche perdu de l’ouest de l’île, dont un foyer de marins et d'ouvriers nommé "Blackport" constitue le centre de gravité, une bande de copains (deux femmes, trois hommes) se lance en toute innocence dans la course au poisson, sans imaginer qu'avec le succès viendront l’appât du gain et la compromission, source inévitable de complication… Série unique en son genre – la première qu'ARTE coproduit avec l'Islande –, Blackport est à la fois une chronique sociale mâtinée d’humour à froid et un formidable portrait de groupe, incarné par une troupe d’acteurs à la complicité créative évidente. Une traversée haute en couleur, radicalement dépaysante, menée par l'impressionnante Nina Dogg Filippusdottir, modeste secrétaire de mairie qui se mue en une implacable entrepreneuse.
Réalisation
Gísli Örn Garðarsson
Björn Hlynur Haraldsson
Scénario
Nína Dögg Filippusdóttir
Gísli Örn Garðarsson
Björn Hlynur Haraldsson
Mikael Torfason
Production
Vesturport
ARTE F
RUV
Turbine Studios
Producteur/-trice
Nana Alfredsdóttir
Nína Dögg Filippusdóttir
Gísli Örn Garðarsson
Björn Hlynur Haraldsson
Image
Hrafn Garðarsson
Montage
Kristján Loðmfjörð
Musique
Herdís Stefánsdóttir
Kjartan Holm
Avec
Björn Hlynur Haraldsson (Grímur)
Gísli Örn Garðarsson (Jón)
Nína Dögg Filippusdóttir (Harpa)
Unnur Ösp Stefánsdóttir (Freydís)
Guðjón Davíð Karlsson (Einar)
Anna Svava Knútsdóttir (Ella Stína)
Kristín Þóra Haraldsdóttir (Tinna)
Selma Björnsdóttir (Gunný)
Ingvar Sigurdsson (Torfi)
Costumes
Rebekka Jónsdóttir
Margrét Einarsdóttir
Décors de film
Atli Geir Grétarsson
Olafur Jónasson
Chargé(e) de programme
Virginie Padilla
Hildegard Wollbold
Pays
Islande
Année
2021
Durée
47 min
Genre
Séries et fictionsVersions
- Audiodescription
- Sous-titres
- Sous-titrage malentendant
- Version française
- Version originale