Europe et hop ! - 12/03/2019
Aujourd’hui, impossible de faire l’impasse sur le Brexit et les concessions arrachées par Theresa May à l’Union européenne. Mais bien sûr, il y a aussi la rencontre entre Manfred Weber, la tête du liste du PPE (Parti populaire européen) et Viktor Orban, le chef du gouvernement hongrois, la liste noire des paradis fiscaux au niveau européen et les différentes connexions internet en Europe.
La Commission européenne a fait des concessions à Theresa May. Mais vous l’avez compris, ce sont vraiment les dernières ! Objectif : débloquer la situation sur un point qui bloque depuis des mois, le backstop. L’Union européenne se voit maintenant juridiquement contrainte de trouver des alternatives à ce backstop d’ici 2020. Rappelons-le, le backstop, ou filet de sécurité, vise à faire en sorte que la Grande-Bretagne reste dans l'union douanière jusqu’à ce qu’on trouve une solution concernant la frontière entre le territoire britannique d’Irlande du Nord et l'Irlande. La Première ministre anglaise a donc peut-être une chance de voir l’accord de retrait accepté par les députés mardi. Si ce n’est pas le cas, il reste encore plusieurs épisodes.
La trilogie du Brexit
Récapitulons : le premier épisode, c’est mardi soir avec le vote des députés britanniques sur l’accord de retrait. S’ils rejettent cet accord, on passe au deuxième : le vote sur une sortie du Royaume Uni sans accord. S’ils disent "oui" au "no deal", c’est la fin de la saison. Sinon, on continue. Il y aura un vote jeudi sur le report de la date du Brexit, avant ou après les élections européennes. Et certains veulent déjà passer à la prochaine saison. Le chef de l’opposition, Jeremy Corbyn a appelé à de nouvelles élections. Pas sûr que May survive à son poste de Première ministre. Et le compte à rebours avance : il reste exactement 17 jours avant que le Royaume-Uni ne quitte l’UE !
Double jeu
Manfred Weber joue un double jeu à Budapest. D’un côté, la tête de liste du parti populaire européen rencontre Viktor Orban aujourd’hui. Il veut éviter l’exclusion du Fidesz, le parti du Premier ministre hongrois, de son groupe politique européen à quelque mois des élections. Viktor Orban fait pourtant tout pour se faire bannir, avec une campagne de dénigrement de Bruxelles. D’un autre côté, Manfred Weber veut sauver l’Université d’Europe centrale de Budapest, menacée de fermeture par le même Viktor Orban. Pour ce faire, Weber propose aujourd’hui que la Bavière finance plusieurs chaires d’enseignements, coordonnées par l’université technique de Munich. C’est ce qui s’appelle être assis entre deux chaises.
Paradis fiscaux
Trinité et Tobago, les Îles vierges américaines, les Samoa… Ces destinations de rêve se trouvent toutes sur la liste noire des paradis fiscaux au niveau européen. Depuis fin 2017, l’argent des fonds européens ne peut plus transiter par ces territoires, qui accueillent les sociétés offshores et favorisent donc l’évasion fiscale… Aujourd’hui, les ministres européens des finances se réunissent à Bruxelles pour élargir cette liste à dix autres territoires, comme la Dominique, les Bermudes ou les Émirats arabes unis. Mais ils ne sont pas tous d’accord. L’Italie, par exemple, s’oppose à l’inclusion des Émirats, l’un de ses plus importants investisseurs…Mais pour d’autres, cette liste ne va pas assez loin. Selon l’ONG Oxfam, l’Union européenne devrait inclure l’Irlande, Chypre, le Luxembourg ou encore les Pays-Bas, qui ont tous été impliqués dans les derniers scandales financiers.
Au fait !
Internet fête mardi ses trente ans. La toile a conquis l’Europe, mais chaque pays surfe à sa manière. Les pays nordiques sont les champions. Au Danemark, 92% de la population se connecte chaque jour sur internet. Au contraire, 27% des Bulgares n’ont jamais surfé! Quand ils y vont, pour plus de moitié des Européens, l’objectif, c’est la connexion aux réseaux sociaux. Mais en Allemagne par exemple, on y va pour consulter les mails, faire du shopping et pour tout savoir sur notre santé ! Vive le docteur web !
La trilogie du Brexit
Récapitulons : le premier épisode, c’est mardi soir avec le vote des députés britanniques sur l’accord de retrait. S’ils rejettent cet accord, on passe au deuxième : le vote sur une sortie du Royaume Uni sans accord. S’ils disent "oui" au "no deal", c’est la fin de la saison. Sinon, on continue. Il y aura un vote jeudi sur le report de la date du Brexit, avant ou après les élections européennes. Et certains veulent déjà passer à la prochaine saison. Le chef de l’opposition, Jeremy Corbyn a appelé à de nouvelles élections. Pas sûr que May survive à son poste de Première ministre. Et le compte à rebours avance : il reste exactement 17 jours avant que le Royaume-Uni ne quitte l’UE !
Double jeu
Manfred Weber joue un double jeu à Budapest. D’un côté, la tête de liste du parti populaire européen rencontre Viktor Orban aujourd’hui. Il veut éviter l’exclusion du Fidesz, le parti du Premier ministre hongrois, de son groupe politique européen à quelque mois des élections. Viktor Orban fait pourtant tout pour se faire bannir, avec une campagne de dénigrement de Bruxelles. D’un autre côté, Manfred Weber veut sauver l’Université d’Europe centrale de Budapest, menacée de fermeture par le même Viktor Orban. Pour ce faire, Weber propose aujourd’hui que la Bavière finance plusieurs chaires d’enseignements, coordonnées par l’université technique de Munich. C’est ce qui s’appelle être assis entre deux chaises.
Paradis fiscaux
Trinité et Tobago, les Îles vierges américaines, les Samoa… Ces destinations de rêve se trouvent toutes sur la liste noire des paradis fiscaux au niveau européen. Depuis fin 2017, l’argent des fonds européens ne peut plus transiter par ces territoires, qui accueillent les sociétés offshores et favorisent donc l’évasion fiscale… Aujourd’hui, les ministres européens des finances se réunissent à Bruxelles pour élargir cette liste à dix autres territoires, comme la Dominique, les Bermudes ou les Émirats arabes unis. Mais ils ne sont pas tous d’accord. L’Italie, par exemple, s’oppose à l’inclusion des Émirats, l’un de ses plus importants investisseurs…Mais pour d’autres, cette liste ne va pas assez loin. Selon l’ONG Oxfam, l’Union européenne devrait inclure l’Irlande, Chypre, le Luxembourg ou encore les Pays-Bas, qui ont tous été impliqués dans les derniers scandales financiers.
Au fait !
Internet fête mardi ses trente ans. La toile a conquis l’Europe, mais chaque pays surfe à sa manière. Les pays nordiques sont les champions. Au Danemark, 92% de la population se connecte chaque jour sur internet. Au contraire, 27% des Bulgares n’ont jamais surfé! Quand ils y vont, pour plus de moitié des Européens, l’objectif, c’est la connexion aux réseaux sociaux. Mais en Allemagne par exemple, on y va pour consulter les mails, faire du shopping et pour tout savoir sur notre santé ! Vive le docteur web !
Journaliste
Anja Maiwald
Loreline Merelle
Pays
France
Année
2019
Durée
5 min
Disponible
Du 12/03/2019 au 14/03/2030