Cette jeunesse, Bolsonaro compte bien la façonner à son image, et dès l’enfance. Il a promis de créer de nouveaux collèges militaires gérés par l'armée, où patriotisme et nationalisme seront les piliers de l’éducation.
La première bataille du nouveau président brésilien est idéologique : pour la gagner il s’est entouré de lobbyistes particulièrement violents et décomplexés comme les partisans du mouvement « Ecole Sans Parti ». Ces derniers considèrent les professeurs de l’école publique comme des « idéologues marxistes » qu’il faut « éradiquer ».
Appuyé par de jeunes députés bolsonaristes, ce mouvement n’hésite pas à afficher le visage des professeurs jugés trop à gauche sur les réseaux sociaux. Quitte à ruiner leur vie….