Sous un autre jour

Irène, avocate et la cinquantaine comblée, découvre en écoutant une conversation malencontreusement enregistrée sur le répondeur que son mari la trompe. Bientôt, lors d'un dîner avec leurs deux enfants, à présent adultes, Martin lui annonce qu'il la quitte. Préférant digérer seule la nouvelle, Irène s'installe à l'hôtel pour la nuit, où elle se met à lire la lettre que vient de lui donner sa mère hospitalisée, à n'ouvrir en principe qu'au cas où elle mourrait. À sa plus grande stupéfaction, elle y apprend que son père est en réalité un certain Samuel, violoncelliste juif qui a fui le Danemark et le nazisme après une seule et unique nuit d'amour avec sa mère…

Quête d'identité
Adaptée du roman, "Sous un autre jour", du romancier danois Jens Christian Grondahl, cette fiction suit le parcours d'Irène, interprétée par Marthe Keller, stupéfiante dans ce rôle à la tristesse digne. Peu à peu, sa fuite se transforme en quête d'identité. En cherchant à retrouver son père, Irène espère moins apprendre à le connaître qu'à découvrir à travers lui l'histoire qu'il lui lègue : les persécutions, les guerres, mais aussi l'amour pour sa mère et pour la musique. Cette musique qui a été toute la vie de Samuel et qui ponctue, de Vivaldi à Bach en passant par Saint-Saëns, cet émouvant portrait de femme.