Combat pour la justice
La magistrate canadienne Louise Arbour est entrée dans l’histoire pour avoir mené au TPI, de 1996 à 1999, une bataille juridique éclatante en faveur des victimes de la guerre de l’ex-Yougoslavie. Par la force du verbe, cette femme de conviction a obtenu la première mise en accusation pour crimes de guerre d’un chef d’État européen en fonction, en la personne du président serbe Slobodan Milosevic.
En arrivant à La Haye, siège du Tribunal pénal international, la Canadienne Louise Arbour se rend vite compte que la partie n’est pas gagnée. Elle a pour mission de poursuivre des criminels de guerre avérés nommés Mladic, Karadzic, Arkán et Milosevic, considérés comme responsables de la mort d’environ 250 000 personnes. Mais la bureaucratie onusienne tente de la bâillonner. Pire, elle constate que son bras droit fomente une révolte contre elle. Elle reçoit par ailleurs des menaces de mort de la part des nationalistes serbes. Sur le terrain, elle ne peut guère compter sur la coopération des généraux des forces d’intervention de l’Otan, le commandant français en tête. Car les états-majors semblent se soucier en premier lieu de protéger la vie de leurs propres soldats et rechignent à la mettre en jeu pour arrêter des criminels de guerre. Avec l’aide d’un capitaine britannique, la juge décide alors de lancer une opération audacieuse…
La force de la conviction
Nommée procureur en chef du Tribunal pénal international (TPI) pour l’ex-Yougoslavie et le Rwanda par le Conseil de sécurité de l’ONU, la magistrate canadienne Louise Arbour est entrée dans l’histoire pour avoir mené, de 1996 à 1999, une bataille juridique éclatante en faveur des victimes de la guerre de l’ex-Yougoslavie. Par la force du verbe, cette femme de conviction a obtenu la première mise en accusation pour crimes de guerre d’un chef d’État européen en fonction, en la personne du président serbe Slobodan Milosevic. Pour mettre en scène le combat courageux d’une justicière en butte à l’inertie, à la lâcheté, à l’indifférence des bureaucraties occidentales et onusienne, le réalisateur Charles Binamé a choisi la fiction plutôt que le documentaire. Mais son scénario s’inspire étroitement du personnage et des faits réels.
Réalisation
Charles Binamé
Scénario
Ian Adams
Riley Adams
Michelle Lovretta
Production
Galafilm
Tatfilm
CTV Television
ARD Degeto
ARTE
WDR
Producteur/-trice
Francine Allaire
Arnie Gelbart
Image
Georges Archambault
Montage
Dominique Fortin
Musique
Michel Cusson
Avec
Wendy Crewson (Louise Arbour)
Stipe Erceg (Pasko Odzak)
Heino Ferch (Keller)
John Corbett (Le capitaine John Tanner)
William Hurt (Le général Mortimer)
Costumes
Suzana Fischer
Décors de film
Danielle Labrie
Chargé(e) de programme
Sabine Rollberg
Michael André
Barbara Häbe
Son
Claude La Haye
Claude Beaugrand
Bernard Gariépy-Strobl
Pays
Allemagne
Canada
Année
2005