En 2016, les data centers du monde entier ont consommé à eux seuls 416 térawattheures d'électricité. En comparaison, la France entière a consommé 473 térawattheures au cours de la même période. "Tout le monde parle de 'cloud' ça semble sympathique et propre. Mais en définitive, ce 'cloud' finit dans un très grand bâtiment qui ne contient que des serveurs. Ils consomment d'immenses quantités d'électricité et cette électricité doit bien provenir de quelque part", tient à rappeler Gary Cook, spécialiste des technologies du numérique chez Greenpeace.
De bonnes résolutions à prendre
Les solutions pour réduire notre empreinte écologique sur internet sont pourtant simples.
Vous pouvez tout d'abord veiller à régulièrement supprimer vos anciens messages et à vider votre corbeille. Lorsque vous échangez par mail, pensez également à réduire le nombre de destinataires et à éviter les pièces jointes trop volumineuses. Enfin, il est aussi important d'utiliser un filtre anti-spam.
"Toute votre activité en ligne a un impact écologique. Le stockage de ces millions d'e-mails que vous avez peut-être dans votre boîte mail consomme de l'énergie. Donc si vous n'en avez pas besoin, débarrassez-vous-en !", nous conseille Gary Cook.
GAFAM : de bons et de mauvais élèves
Au sein des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft), les géants du web, certains ont été précurseurs dans l'utilisation d'énergies renouvelables pour alimenter leurs serveurs.
Selon Gary Cook, "Apple, Google et Facebook ont déployé de très large quantités d'énergie renouvelable. C'est de l'ordre de 100 à 200 mégawatts de solaire et d'éolien qui doivent répondre à la demande de plus en plus élevée des data centers qu'ils construisent."
En revanche, Amazon figure sur la liste des mauvais élèves : "ils se sont développés bien plus rapidement que prévu et ont du mal à tenir le rythme dans le déploiement des énergies renouvelables." Ainsi, "ils ne parviennent pas à tenir leurs engagements de 2014", déplore Greenpeace.