Les objectifs fixés par l’Accord de Paris ne peuvent pas être atteints sans repenser totalement nos modes de consommation quotidiens. C’est pourquoi la transition énergétique, l’organisation des villes et la production alimentaire comptent parmi les points qui seront à l’ordre du jour lors de ce sommet spécial.
Au sein de l’UE, seuls trois pays - la Pologne, la Hongrie et la République tchèque - ont refusé d’adhérer à l’objectif de neutralité carbone d’ici 2050. En Chine et en Inde, António Guterres constate des avancées notables, où la tendance est favorable aux énergies renouvelables, et notamment à l’énergie solaire. Le manque d’engagement des États-Unis, qui sont sortis de l’Accord de Paris, pourrait, selon le Secrétaire général de l’ONU, être partiellement compensé par les initiatives d’États "rebelles" qui n’acceptent pas la décision de Donald Trump. La Californie ou l’État de New York poursuivent ainsi les objectifs fixés et font leur part dans la lutte contre le changement climatique en honorant leurs engagements. Des grandes villes et des entreprises s’engagent dans la protection de l’environnement.
"L'un des aspects les meilleurs de la société américaine est que c'est un pays fédéral, et que les décisions sont décentralisées" a affirmé Antonio Gutteres. La parole de Donald Trump n’est donc pas d’évangile pour tout le monde. D’ailleurs, Greta Thunberg s’en est passée à Washington : elle a préféré rencontré son prédécesseur, Barack Obama, qui soutient sans équivoque les militants pro-climat.