Olivier Père

Trois Pages d’un journal de Georg W. Pabst

Arte diffuse régulièrement des films muets, dans de belles versions restaurées et avec un accompagnement musical de qualité, et c’est suffisamment remarquable pour être salué, surtout lorsque ces films du patrimoine sont des chefs-d’œuvre absolus. C’est le cas ce soir à 0h15 avec Trois Pages d’un journal (Das Tagesbuch einer Verlorenen, 1929) de Georg Wilhem Pabst, également connu sous le titre français Le Journal d’une fille perdue qui est la traduction littérale de l’original.

Trois Pages d'un journal

Trois Pages d’un journal

Trois Pages d’un journal, l’histoire d’une jeune femme brisée par les hommes, est l’un des films majeurs de Louise Brooks, actrice américaine à la carrière internationale, anti star par excellence, femme libre intelligente et sensuelle, icône à la fascinante beauté qui continue d’inspirer actrices, cinéastes et créateurs de mode bien après sa mort et l’abandon prématuré d’une carrière météorique qui déboucha pourtant sur un mythe. Absente des écrans dès la fin des années 30, retombée dans l’anonymat, sa redécouverte et son retour triomphal dans le cœur des cinéphiles furent orchestrés dans les années 50 par son plus grand admirateur, le directeur de la Cinémathèque française à l’occasion d’un hommage à Paris.

Louise Brooks, danseuse, muse, modèle, égérie de la jet-set fut aussi une actrice géniale, au jeu d’une stupéfiante modernité. Les grands classiques Trois Pages d’un journal et Loulou de son Pygmalion Pabst permettent de le vérifier.

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